Depuis son entrée en vigueur en 2017, la formation continue obligatoire issue de la Directive sur le Crédit Immobilier (DCI) constitue une colonne vertébrale pour les professionnels de l’immobilier et de la fiscalité engagés dans la commercialisation ou le conseil en crédit. Dans un contexte de complexification des normes, elle s’impose en effet comme un outil de montée en compétences, de sécurisation des pratiques et de consolidation du lien de confiance avec les clients. Découverte !

Un enjeu de conformité… et d’excellence professionnelle

La DCI, transposition d’une directive européenne, s’inscrit dans une volonté claire, celle de protéger le consommateur dans le processus de souscription d’un crédit immobilier. Cela implique, pour les professionnels, d’être en mesure de fournir une information claire, loyale, actualisée – en un mot, fiable. C’est là que la formation entre en jeu comme l’explique Prodemial qui forme en interne ses conseillers. Car pour pouvoir proposer, instruire ou conseiller un crédit immobilier, les collaborateurs des établissements bancaires, des sociétés de financement, des promoteurs ou des courtiers ne peuvent plus s’appuyer uniquement sur leur expérience de terrain. Ils doivent justifier d’une mise à jour régulière de leurs connaissances via un minimum de 7 heures de formation continue annuelle, ainsi qu’une formation initiale de 14 à 40 heures selon leur ancienneté ou leur parcours.

L’objectif est de garantir une compréhension parfaite des produits distribués, des dispositifs fiscaux associés, des montages juridiques ou encore des conditions contractuelles. Dans un secteur où une erreur de conseil peut entraîner des conséquences lourdes, la formation DCI agit donc comme un rempart et un gage de professionnalisme.

Un levier de différenciation dans un marché ultra concurrentiel

Pour les professionnels de l’immobilier et de la fiscalité, ce cadre réglementaire est aussi une opportunité stratégique, et pour cause. Au-delà de répéter les fondamentaux, les formations DCI abordent des sujets pointus et opérationnels qui font toute la différence dans la pratique quotidienne. De l’assurance emprunteur à l’investissement locatif, en passant par les SCI ou la fiscalité applicable aux charges de copropriété, les thématiques couvertes permettent d’adapter son accompagnement aux attentes concrètes des clients.

L’enjeu n’est plus seulement d’être conforme, mais de rester pertinent face à des consommateurs de mieux en mieux informés, plus exigeants, et souvent sensibles aux effets de la fiscalité sur leurs décisions d’achat ou d’investissement. Pour les conseillers, c’est aussi l’occasion de renforcer leur posture, d’aiguiser leur approche pédagogique et d’affirmer leur valeur ajoutée dans la chaîne de conseil. En ce sens, les formations DCI sont aussi un levier de fidélisation client. Un professionnel bien formé, qui maîtrise les subtilités juridiques ou fiscales d’un dossier, inspire naturellement davantage confiance. Il est plus à même d’anticiper les besoins, de prévenir les risques, et d’apporter une réponse construite et structurée, y compris sur des dossiers complexes.

Une logique de spécialisation au service de la performance

La formation DCI n’est pas un socle uniforme, et elle peut – et doit – être pensée comme un outil de spécialisation pour affiner son positionnement professionnel. Ainsi, un courtier orienté vers le marché haut de gamme aura tout intérêt à approfondir les aspects liés à l’optimisation fiscale, à la transmission via SCI ou aux régimes spéciaux d’investissement. Un conseiller en résidence principale, lui, privilégiera les contenus liés à l’assurance emprunteur, aux droits du consommateur ou aux nouvelles réglementations énergétiques. Une logique qui permet une montée en compétence ciblée, directement connectée aux réalités du terrain. Et au-delà de la conformité réglementaire, c’est la capacité à sécuriser, conseiller et transformer un projet qui s’en trouve renforcée.